STABILITÉ : En dépit de l’absence de l’assistance électronique, le break Dacia Logan tient bien la route (ben, comment qu’on faisait avant ?). Les trajectoires sont précises, les suspensions réagissent bien, le véhicule enroule le virage sans arrière-pensées à aucun moment, y compris sur revêtements délicats. Rien à dire sur ce chapitre. Attention toutefois au risque de blocage des roues avant qui peut déstabiliser facilement le véhicule.
On ne peut pas dire que l’esthétique de la Logan break soit d’une nature à faire retourner les passants qui la croiseront. Elle n’est pas sans rappeler un peu, en plus moderne, les anciennes Fiat Tempra.
MOTEUR/TRANSMISSION : Le bloc est d’origine Renault et développe 90 ch. On va d’entrée reprocher à la transmission une démultiplication qui eût gagné à notre sens à se raccourcir, ce qui aurait eu pour mérite de faire bondir un peu les reprises, à la traîne ici. Cela dit, La boîte est d’utilisation plutôt agréable, bien que trop articulée et affligée d’un débattement important. Le bloc conserve un comportement honnête, mais sans plus, et les dépassements en charge (ce véhicule peut transporter aisément jusqu’à sept personnes) devront être alors très généreusement anticipés. Au final, un moteur qui, sans démériter, est loin d’être un va-t-en-guerre.
Le bloc moteur de 1.6 l (90 ch) a été réalisé par Renault spécialement pour la Dacia Logan, ce qui n’est pas le cas de la version 1.6 16 soupapes de 105 ch, disponible également pour la Logan, mais qui équipe tout autant certains modèles de la gamme Renault.
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