Alors qu'à l'automne, Renault présentait la première Z.E de série, la Twizy, nous assistons aujourd'hui à la naissance de deux véhicules Z.E (Zéro Émission de CO², slogan qui a valu à Renault de se faire censurer en Angleterre pour "publicité mensongère"): le Kangoo Z.E et surtout la Fluence Z.E. Voici d'abord donc la Fluence !
Tout le monde croyait à des nouvelles jantes, rien de plus. Et tout le monde s'est trompé ! La Renault Fluence Z.E. est bien dérivée de la Fluence "thermique", ou plutôt la Samsung SM3 (sa matrice sud-coréenne), mais elle s'en différencie du premier coup d'œil. Sur ces photos officielles, la teinte bleue est omniprésente : dans les antibrouillard, dans les phares et les feux, même les vitrages se parent de reflets bleus. L'objectif : jouer à fond sur la vague greenwashing, c'est-à-dire sur les éléments extérieurs faisant immédiatement penser à une voiture "propre".
Agréable surprise : Renault a retouché l'esthétique de sa Fluence. Ainsi, la calandre est redessinée et reprend l'apparence du concept du Salon de Francfort 2009. Le changement majeur se situe à l'arrière, où le porte à faux a été allongé pour permettre au volume de coffre de ne pas pâtir de l'adjonction des batteries. Résultat : un déséquilibre certain, puisque la longueur est augmentée de 20 cm (4 m 74 au total, soit plus que la Laguna !).
Une ligne pataude
Le design a évolué : les feux sont inédits (toujours dans la lignée de ceux du concept). L'ensemble fait penser à la Hyundai Sonata, en bien moins heureux : la Fluence Z.E. est vraiment empâtée. De quoi la faire passer pour la Safrane, le futur haut de gamme du losange ? Quand même pas : cette dernière sera dérivée de la Samsung SM5 (et non SM3).
Côté technique, l'autonomie est finalement moyenne : 160 km, ce qui sera suffisant pour les déplacements quotidiens. La puissance ? 94 chevaux, pour une vitesse maximale de 135 km/h ; le couple ? 226 Nm. Pour la recharger entièrement, il faut compter entre 6 et 8 heures, à moins de trouver un centre Better Place, où la recharge ne durera que 30 minutes (la batterie n'y est rechargée qu'à 80 %, c'est le système "Quickdrop"). De telles stations se trouveront en Israël et au Danemark, et ces deux états ont déjà réservés 100.000 exemplaires chacun de la berline électrique. Pas de doute, ce ne sera pas un bide.
Côté technique, l'autonomie est finalement moyenne : 160 km, ce qui sera suffisant pour les déplacements quotidiens. La puissance ? 94 chevaux, pour une vitesse maximale de 135 km/h ; le couple ? 226 Nm. Pour la recharger entièrement, il faut compter entre 6 et 8 heures, à moins de trouver un centre Better Place, où la recharge ne durera que 30 minutes (la batterie n'y est rechargée qu'à 80 %, c'est le système "Quickdrop"). De telles stations se trouveront en Israël et au Danemark, et ces deux états ont déjà réservés 100.000 exemplaires chacun de la berline électrique. Pas de doute, ce ne sera pas un bide.
Commercialisation en 2011.
Son prix devrait aider à son succès : avec les primes gouvernementales, elle ne coûtera pas plus qu'une berline thermique conventionnelle. La fabrication de la Fluence se fera en partie en France à Flins (pour le moteur et les batteries), en partie en Turquie (site de fabrication de la Fluence normale), à Bursa. Pour se l'offrir, il faudra patienter 2011... mais vous pouvez déjà la précommander sur le site internet de Renault.
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